Une-petite-fee

Elle court après le lapin blanc

Lundi 9 janvier 2012 à 16:30


Le spleen qui n'en à rien à foutre s'étire de nouveau devant vos petits yeux rougit de geeks. Je veux me construire, être quelqu'un. Oui, c'est ça, être consistant. Imprégné, consistant, remplit et dispensaire.

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Lundi 9 janvier 2012 à 16:08

Parfois je me demandais à quoi ça servait un blog. J'ai pensé un faire des dessins, des BD, des trucs et astuces pour la vie quotidienne, ou même un blog de nourriture. Mais au final rien ne me tente. Je me sens vide de culture, vide de truc à partager que le commun des mortel pourrait comprendre ou en manque d'espoir. Je ne dis pas en manque d'inspiration car je peux toujours essayer de faire des choses intéressantes, j'ai quelques idées, mais ma paranoïa continuelle et ma fatigue me font lâcher prise.

C'est même assez drôle de se dire qu'on lâche prise quand on est angoissé, on devrait plutôt dire qu'on est obligé de laisser tomber autour de nous, ou encore que nos sens et notre intelligence s'en trouvent altérés.

Ce blog est donc un gros tas de merde car ce qui me reste de facile à faire c'est écrire. Et puis j'aime l'expression "un gros tas de merde". Sorte de mélange punk et nonchalant.


Messieurs, buvons à nôtre déchéance qui ne s'en remet pas.

Amen.

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Dimanche 18 décembre 2011 à 12:09




         N'allez pas vous imaginer que je reviens avec une grande motivation sur la pointe de mon stylo. L'encre peut couler goûte à goûte car je dois réfléchir avant d'écrire. Avant j'écrivais en même temps que je pensais.

Cela doit donner un tas de brouillon sauvage que l'encre barbouillée sur l'écran ou la feuille amplifiera l'impression nauséabonde d'un creux livide.
J'ai les mots coincés dans la gorge, tu sais des mots horribles et sales, les seuls que j'ai le plus souvent utilisés mais que je m'étais interdis jusqu'a ce jour. 
A croire que je m'étais améliorée dans l'écriture noire, si parfaitement que mes paroles faisait fuir, je parlais comme j'écrivais.

"L'écriture nous sauvera"

C'est la seule phrase guerrière que mon moi intérieur puisse me fournir. Parce que vous avez peut-être connu la transe, la mienne s'exprime par les mots. Mais les mots ici, que je contrôle sans que l'on m'interrompt.
Je crois que cela fait maintenant huit ans que j'ai pris conscience que je régressais. Ou est ce seulement que j'avais pris conscience de ma propre existence et de sa fragilité?
Et je crois aussi que cela fait maintenant huit ans que j'ai avancé, je me suis enrichie, mais je pense encore que je suis au pied du mur avec le devoir de choisir...

Bien sur, bien sur... Choisir, est un mot bien difficile à aborder, il implique une perte, l'abandon de quelque chose. Ou de quelqu'un.
Mon point final exécute l'idée que c'est indéniable.

Je suis à un tournant de la vie, je suis encore mignonne et capable de fraicheur et d'entrain. Peu à peu je meurs et me détruit car je ne choisis pas.
Quand un animal est coincé que fait il?
D'un côté et de l'autre l'air me manque et surtout les chaînes sont toujours là, et elles ne disparaitront jamais totalement.

J'avais écris un poème sur les chaînes et la liberté, mais aujourd'hui je crois qu'il faut composer avec elles. Cependant... Suis-je poussée par le renoncement? Dans ce cas il serait légitime de dire que je fais fausse route et que les chaînes sont... Non, j'ai beau retourner le problème dans ma tête, mes chaînes ne sont qu'ajustables à cette horrible situation de vie.
Hahaha! Horrible moi? Non, voyons je devrais pleurer sur le sort de ces pauvres gens pires que moi, car il y a toujours pire que soi. Et me contenter de survivre dans un petit confort, que je vais me créer en travaillant bien sagement, payant mes facture et construisant une vie parfaite de modeste petite français qui tend vers l'ambition progressive.

Mais le problème c'est que je ne veux pas tout de suite vivre ça. Comprends moi: je regarde la vie de mes frères et je les envie. je vois les paillettes, la joie, je vois les amis ensemble et les choses d'une vie de jeune. Je vois les concerts, je vois toutes ces choses que j'ai abandonné comme ma première passion, ce qui me fait encore vibrer. Je pense que lorsque je vois le Japon je vibre encore un peu... Ou plutôt je tréssaute d'envie, mais d'une envie fade et morte, désespérée comme un projet gâché, une terre inaccessible.
Mais le sens même de ma vie s'y oppose de par sa complexité. Comment réussir à s'intégrer lorsque tu vis assis? Et non seulement que tu vis assis, mais en plus qu'un nombre de choses t'es interdit si tu ne veux pas souffrir d'avantage. Mes géniteurs complètements paniqués s'opposent à mon envie d'étudier, voudraient que je travaille de suite avant que le bateau ne coule.

Voilà ma prison, celle que je me suis crée, par inadvertance mais aussi par peur, et pas inexpérience.
Et maintenant. Si j'arrive à désirer quelque chose. Il me faudra en abandonner une autre.

Non, le principe de l'échange équivalent n'existe pas selon moi.





Lundi 5 septembre 2011 à 13:39


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            La dépendance....









J'ai peur en écrivant cela, que je n'ai pas le droit, que je doive me taire, que c'est interdit, qu'on va venir me chercher et me dire c'est mal! Qu'on va me disputer, me punir, me dire que je suis une enfant, que je suis une petite ecervellée à qui tout est du, que je prend vraiment les autres pour des cons... Que...



<<Aya, tu devrais faire plus attention aux autres et organiser ta vie en fonction d'eux.>>
Ichi rittoru ni namida, lorsqu' Aya est arrivée à pied à son cours d'anglais ,et en retard du coup car elle voulait marcher et pas prendre son fauteuil, pour la énième fois.


Aujourd'hui j'ai pensé que j'étais une mauvaise personne. J'avais reçue mon copain et nous avons laissé la vaisselle et un peu de poubelle (que j'ai refermé pour que ça fasse un peu propre) et quelques trucs par ci par là, mais plus rien ensuite puisque j'ai fais le plus gros ce matin.

Ok, il y avait plus de vaisselle que d'habitude dans mon évier, et ça n'a pas plus à mon aide de vie. Comme je m'y attendais elle m'a demandé ce que c'était et m'a dit que si j'avais du monde ils auraient du nettoyer, que c'est pas son travail, que chez moi c'est le bordel, que si ça me plait que je reste dans ma bulle mais qu'il faudra en sortir un jour. Je lui ai fais comprendre qu'elle était là pour m'aider et en gros que c'est son travail. A cela elle à répondu qu'elle n'était pas là pour ça, que tout m'était du, que j'étais orgeuilleuse et que c'était jamais de ma faute, que je la prenais pour moins que ce qu'elle est et que quand elle arrive je lui laisse la merde. Pourtant, je ne voulais pas lui faire du mal, je fais en sorte que quand elle arrive ce soit à peu près rangé, je ne sais pas pourquoi je fais ça je crois que c'est parce que j'ai peur d'elle, mais je lui avais dis que mon bureau ça la regarde pas, qu'elle le laisse tranquille.

Je me suis fais engueulée copieusement, et elle à choisis de ne pas revenir demain matin, que je me débrouille toute seule avec l'autre organisme que j'avais commencé à contacter (et qui est venu ce matin par quiproquo, je vais encore me faire engueuler...), elle m'a demandé si j'avais besoin d'ouvrir une bouteille ou de faire à manger et comme j'étais mal je ne voulais plus qu'elle touche à rien, puis elle m'a laissée en pleurs et elle est partie.

Je ne me sentais pas bien quand elle à commencé à se fâcher, je lui ai fais face parce que je ne voulais pas me soumettre ni rester devant mon ordinateur comme une ado en crise sans rien dire, je voulais avoir une vie, des imprévues et le droit de mettre plus de vaisselle sans qu'elle se sente manquer de respect. mais elle n'a pas été de cet avis, elle à pensé que je ne la respecte pas. Elle à sous entendue pleins de chose sans vraiment expliquer, que c'est le bordel chez moi, qu'il y a des gens beaucoup plus handicapés que moi qui font plus d'efforts...

Je suis partie me laver les dents quand elle à fait pleins de bruit pour montrer qu'elle est pas contente, en soufflant beaucoup, en faisant des grands gestes agacés, alors quand je suis revenue je lui ai refais face, et là c'est le drame, elle m'a dit tout ce que j'ai cité plus haut.

Quand elle est partie, j'ai réfléchis à me suicider, je me suis répété que je n'étais pas une mauvaise personne et je me suis entaillé la jambe pour me calmer.

Ca n'a pas eu grand effet et j'avais l'air d'être autiste car je me balançais en répétant que je n'étais pas mauvaise, que je ne voulais pas faire le mal.

Je ne sais pas si c'est ma faute, est ce que je fais tout mal avec mes aides de vie? Je sais que j'ai le droit à plus d'heures mais ce n'est pas facile d'organiser tout ça. Pourtant elle avait du temps. Je me sens extrêmement coupable, redevable, comme si la merde c'était moi. Comme si je devais m'adapter à elle quand elle arrive. Elle m'avais déjà dit que quand elle arrivais je n'étais pas prête, mais prête de quoi? J'ai pas le droit de l'accueillir en pijama?

Elle à du se sentir vexée car l'autre organisme à sonné ce matin mais ce n'est pas la cause je crois.



Jeudi 30 juin 2011 à 10:38

Ouai j'en crève d'avoir mal connard!

Ma main droite à décidée de refaire sa crise d'ado de merde, elle me fait le coup de la tendinite la salope.
Je t'écris connard parce que j'ai mal, et en écrivant j'ai mal, mon poignet est douloureux, mon bout des doigts me pince de l'intérieur, ça me lance dedans comme un petit coup de fouet au moment ou je m'endors.

Chier quoi!  Comment je peux me défouler?!

Je peux plus frapper le clavier de mes mots comme une dingue quand je suis énervée, non je dois taper doucement et contenir un peu mieux encore ma colère! Parce que la mission locale peut pas aider les handicapés mais qu'ils ont une case travailleurs handicapés et qu'ils crient haut et fort qu'ils acceuilent tout le monde! Comme des anges sadiques avec un grand sourire ils ne comprennent pas les ficelles de l'enfer administratif lié au handicap. Et oui les anges des fois ils craignent. Alors j'ai eue l'impression qu'Angélique me prenait de haut et soutenait dur comme fer que l'AAH était automatiquement liée à la RQTH et que j'étais forcément reconnue travailleur handicapé.

Quoi, t'as rien compris? Toi c'est pas grave, elle si, c'est une professionnelle. L'AAH c'est l'allocation adulte handicapé que tu touche quand t'as vingt ans et un taux d'invalidité entre au moins 50 et 80%. La RQTH c'est la reconnaissance de travailleur handicapé que tu dois DEMANDER à la mdph (la maison départementale des personnes handicapées), tu remplis un formulaire, t'envoie le tout et t'attends quatre mois pour avoir une réponse.

Comment ça je trouve ça  long alors que c'est la clef à toutes les portes du travail?



COMMENT CA je suis jalouse parce que mes amis peuvent se présenter plus facilement que moi pour avoir une formation ou un emploi?!
COMMENT CA Je peux pas ouvrir un dossier à Cap Emploi l'antenne travailleurs handicapés de pôle emploi parce que j'ai pas ma RQTH?
COMMENT CA je peux pas intégrer un programme de bilans de compétences et de stages avec des professionnels à la rentrée parce que je l'ai pas ma RQTH?
COMMENT CA j'ai les nerfs à vif parce que j'aurai voulu comprendre plus tôt l'importance de ce dossier et que mes parents ne fassent pas n'importe quoi en envoyant des CV partout A MA PLACE sans m'expliquer et sans comprendre l'inutilité de leurs actes puisque je n'avais pas ma RQTH donc Je ne pouvais pas me trouver ni me débrouiller par moi même.

COMMENT CA J'EN AI MARRE ET JE PASSE POUR UNE TAREE?!!


Ecoute moi bien petit homme, je suis le capitaine d'un fuking Rainbow of the dead qui à un fuking handicap de merde et je dois avancer par la tempête de mer!

Alors si t'as un problème avec moi! Fais mieux on verra après!



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