Elle à un défaut cette petite, et alors?
Mon blog à une majuscule de trop comme moi qui ai des choses en trop ou en moins dans mon corps, ou qui avait.
Chaque jour je réfléchis et retourne l'histoire dans tous les sens afin de lui en trouver un. Je doute, il doute, je me dis que ce n'est pas raisonnable, qu'on ira pas bien loin tous les deux et que je ne veux pas qu'on en souffre, qu'il n'est pas trop tard pour tout arrêter et tout lisser, repartir vers une vie normale. mais chaque jour c'est un peu plus trop tard et mes conclusions m'amènent à l'exacte contraire de cet idéal forgé depuis bien avant sa venue dans ma tête et contre moi. Je l'aime, je le veux même si nous devons constamment nous adapter l'un à l'autre. Mais cette adaptation bizarrement nous parait "normale", évidente, nourricière du couple. Nous prenons soin l'un de l'autre pour ne pas nous enfermer dans un monde ou il n'y aurait que nous.
Parfois lorsqu'il arrive que nous nous retrouvions physiquement l'un en face de l'autre, la raison s'efface, elle n'est plus et le torrent de désir se déverse peu à peu en une gigantesque cascade d'amour et de passion. Impossible de se retenir, je repousse nos limite chaque fois que je le vois, je m'abandonne un peu plus et dangereusement, je me teste aussi, je ne m'en rend pas compte et je suis enfin devant lui dans toute ma nature.
Un jour il faudra s'abandonner complètement et entrevoir la sérénité de notre union. Une main dans l'autre sans la peur du regard des autres vis à vis de nous.
Nous faisons quelques fois des projets, je pense que c'est encore nourrir le "nous", c'est construire qui est formateur et futuriste.
Mon coeur t'aime, il t'aime et suffoque en t'attendant, ho je crois devenir folle et dépourvue de raison mais je souhaite te protéger et te rendre heureux aussi longtemps que notre pacte pourra vivre.
Un amour à notre image, non idéalisé, ni dans un petit carton d'acier inoxydable, ni sur une feuille de papier administrative, un amour fluide et flexible, comme deux serpent qui s'enlacent et bougent mutuellement.
Cette année, je n'ai pas réussis à me faire des amis, je pensais souvent: "et si c'était autrement, ce serait mieux, ce serait plus convenable à mon age et mes aspirations." Mais il n'en est rien, tu es là, depuis longtemps nos âmes s'entrecroisent pour s'adosser et parler durant des heures à bout de voix. Peut-être que je me trompe, peut-être totalement, mais je ne désir pas tout gâcher, ce serait une belle connerie. Tu es là, le peu de personnes que j'ai rencontrées et qui ont tissé un lien avec moi, je les garde, je ne rêve plus, même si je garde encore l'amertume et la douleur persistante.
J'ai peur, oui. J'ai peur de me lire dans cinq ans et d'être triste parce que j'aurais fais une erreur. Mais si je ne tente rien c'est encore pire. Avec toi je vais en chemin inconnu, j'apprends chaque jour, j'évolue vers l'indépendance petit à petit et te parler me fait du bien. Je n'ai rien à dire de plus ni de justifier mon amour pour toi, je ne sais pas me l'expliquer. Chaque jour je t'ai aimé un peu plus, j'ai appris à t'aimer aussi, je n'y peux rien, les sentiments en moi sont comme un sang bouillonnant qui s'enflamme à la moindre secousse de ton âme.
La petite-fée à trouvé un sorcier mais je ne connais pas encore la suite de l'histoire, peut-on même parler de conte? Dans un tel cadre épique, cela pourrait être possible.
