J'ai décidé d'arrêter de tout rapporter à ma mère en ce qui concerne la gestion de mes aides de vie. Quand je l'ai fais, je sais qu'elle s'est fâchée avec les organismes en question et que ça m'a pas plus parce que je me sens mal à l'aise, entre deux, comme si je devais me soumettre. Je courbe l'échine, j'attends que l'orage passe, j'ai fais ça longtemps mais c'est en train de changer, je l'espère. J'espère que ce ne sont pas des paroles en l'air.

      Dorénavant j'ai pris les choses en main pour appeler les organismes d'aide de vie lorsque je reste le week-end, et le train lorsque je repars chez mes parents. Ce n'est pas grand chose mais c'était impossible il y à quelques mois, je ne m'en sentais pas capable.

      Imaginez que quelqu'un décide tout à votre place, entre dans votre chambre sans frapper à 23 ans même si vous dormez, même si vous voulez être tranquille et vous gère comme une poupée en poussette dans la rue. Elle vous traite comme si vous en aviez 5 de moins (au moins!) et vous tire du lit pour aller en cours si vous tenez encore debout en vous parlant de telle manière que vous vous sentiez coupable et puéril.

      C'est exactement ce que je ressens quand je suis avec ma mère, je ne eux même pas acheter ce que je veux quand je suis avec elle, il faut toujours qu'il y ai un défaut: "c'est trop chère, on en a à la maison,..."
Elle à prit ses habitudes et pense pour moi, si elle à froid il est évident que j'ai froid aussi, si elle trouve que je devrais aller chez le dentiste ou le docteur, il est évident aussi qu'elle prend un rendez-vous à ma place en me l'indiquant quelques jours avant, juste histoire que je m'arrache les cheveux pour justifier peut-être?

      Elle à prit l'habitude de tenir mon fauteuil (oui j'ai besoin d'une tierce-personne parce que j'ai les mains bousillée à rouler toute seule sinon) de biais quand elle parle avec les gens si bien que je fini par me faire un coup de déprime au bout de cinq minutes en me forçant à sourire et en indiquant que je préfèrerais être en face des gens avec qui elle parle parce que je me sens à l'écart.

Elle à aussi prit l'habitude de penser que tant que le corps n'a rien, tout va bien. Mon esprit ne PEUT PAS aller mal, c'est impossible avec tout ce que j'ai vécu, elle aussi elle va mal des fois mais elle avance quand même, "quoi? Tu veux que je t'emmène chez le docteur prendre des anti depresseurs pour que tu deviennes une loque? Tu vas voir tous les fils de ton cerveaux vont être débranchés et tu deviendras complètement gaga (je vous épargne les bruits qui font peur) Non, non t'as pas besoin de ça,  bon Et tu te débrouilles! Après tout c'est toi qui gère c'est ta vie." Quand je ne mange pas, j'ai aussi le droit à: "tu vas finir à l'hôpital sous perfusion", et mon père rajoute pour me faire peur qu'il va me "coller" à l'hôpital ça le dérange pas si je mange rien.

      Ils connaissent bien les ficelles de mes angoisses... Je me rappelle encore le jour ou elle m'a dit que j'avais tenté de mettre fin à mes jours parce que je ne voulais pas finir mon BTS. Oui c'est vrai je m'y sentais plutôt mal et je n'avais pas choisis cette voie, mais je ne l'ai pas fais pour ça. Toujours est il que oui, j'ai pleuré quand elle m'a dit ça, elle se tenait devant ma porte de chambre en pointant un doigt de reproche.

      Alors oui, je sais qu'ils flippent, mais si on rajoute les lettres de motivations envoyées et  signées "sinon ça va chauffer avec ton père" juste avant que je reparte chez moi.... Franchement ils abusent non?!
Le petit "ça va fumer en septembre si tu n'as rien, c'est pas les emmaüs ici" et ma soeur qui s'y met dans la voiture en me demandant si je connais "how I meet your mother" et qui me dit qu'elle ne me donnera la série qu'après que j'ai fais tout le travail qui m'attend cette semaine "tu verras bien ce que c'est". Mais j'en ai rien à faire de ta série pourrie! Oo C'est quoi cette manière de me parler comme si j'avais quatre ans. Ce qui m'attendais c'était une semaine de plus de vacances tout aussi noire que les autres à me torturer parce que j'avais pas digérer d'arrêter les études et qu'il fallait se dépêcher de trouver un travail, parce que oui! Ca urge! Tu te rends pas compte avec la conjoncture actuelle.
Note: j'avais pas fini l'école encore, nen mais je le rappelle pour pas faire genre je suis une ado rebelle et irresponsable.

     Encore hier, pour une histoire de sac perdu à l'école ma mère s'est mise à flipper et à me dire que les gens profitent de moi parce que je suis faible, ha bon? Mais je ne veux pas moi! Alors je m'énerve au téléphone ou je me retiens mais au fond ça m'attriste parce qu'elle me dépeint toujours un monde noir autour de moi, que le mal c'est les autres sauf ceux qu'elle à choisit.
Pour illustrer ce propos, je peux vous expliquer un peu le jour ou je lui ai parlé de quelqu'un que j'aimais beaucoup mais qui bien sur était beaucoup plus âgé que moi, alors elle à flippé et l'a passé par toutes les catégories de pédophile(juste au cas ou: j'ai bien 23 ans) en passant par toutes les horreurs possibles et imaginables. Je suis restée en larmes au téléphone sans savoir quoi lui expliquer et en pliant sous le poids de son autorité.
Résultat: J'ai décidé de ne plus lui en parler et de continuer mon chemin avec lui.


      Au bout d'un moment j'ai fais du psoriasis et que je me suis retrouvée un pant du visage en sang à 5h un matin, à force de me gratter (ça va mieux depuis la cortisone même si cette merde est pas à prendre à la légère).

      J'aime ma mère et mon père c'est pas la question, je sais qu'ils m'aiment et qu'ils veulent mon bien (même si parfois mon père est si dur que je me pose des questions) mais la pression qu'ils me foutent et cette manière de ne pas me faire confiance et de croire que j'ai encore 15 ans dans ma tête, que je passe mon temps libre à jouer à des jeux en ligne est destructrice.



      Si j'y vais c'est parce que je déprime et que je veux un peu de compagnie dans un endroit ou les pleurs n'existent pas, ça ne dure jamais très longtemps et je fini par soit parler de mes problèmes à quelqu'un soit me faire chier parce que les jeux en ligne c'est pas mon truc et il parait que je suis un boulet (bon ça c'est à revoir aussi, je ne suis pas si nule).

      Bref c'est pas la question, quand je suis chez moi, je sais m'occuper correctement, je sais prendre le temps, un peu mieux que dans ma famille, c'est sur que la bas j'y arrive pas et que je fini sur l'ordi à zonner durant des heures en attendant "la fin".
Moralité: J'en ai marre de penser à travers ma famille! Je ne veux pas de les envoyer chier pour tout. Mais dans la mesure du possible, faire les choses pour moi. De toute façon il faudra bien commencer un jour.

Penser plus par moi-même. Je prends les armes le temps d'un post et je réfléchis à une alternative dans le monde réel.


Fuleuse.